Hier ...

j'ai coupé les cheveux de mon fils, pour la première fois. et j'ai pas pleuré.

Tiens, on ferait bien un bébé, nan ???? partie 2

Je disais donc : début 2006, les Rois mages m'ont apporté sautes d'humeur, bouffées de chaleurs et autres joyeusetés hormonales. Mais j'étais contente : après avoir passé des fêtes de fin d'année à me planquer au chiottes pour pleurer, tout cela me semblait le nirvana. J'y croyait à mort !
Sauf que ... ben oui : ça n'a pas marché.

Du coup, hop, rebelote quelques mois après...autant la premières fois j'y croyais, autant là, pas du tout. Je serrais les dents en me répétant, "si t'y crois pas, t'auras pas mal" ... ben, j'ai eu mal quand même ...
 Cette fois-ci, nous avions au moins des p'tits œufs congelés... alors même si j'en pouvais plus, en fin d'année,  ces findus ont été transférés dans mon bidon ... ils n'ont pas du trouvé l'aménagement ou les prestations proposées à leur goût parce qu'ils ne sont pas restés (les ingrats...)

Après tout ça (pffiou), j'ai dit "Stop, mon vagin n'est pas un hall de gare !!!" oui, tu te doutes bien que tout cela ne se fait pas seule, dans la salle de bain, mais plutôt dans des labos, devant des spécialistes divers et variés qui te scrutent le gluon* du vagin. A tel point qu'en arrivant chez le dentiste, t'as le réflexe d'enlever ta culotte et tu cherches les étriers.
Et puis aussi, je me rappelle très bien d'un matin où, épuisée, dans la salle d'attente pour l'échographie (je pense sérieusement avoir passé dans cette pièce plusieurs centaines d'heures ...), je me suis demandé si c'était "comme ça " que je voulais faire un enfant ... si il n'y avait pas une "autre voie" ...
Au début je parlais de "pause pour les traitements", mais j'avais déjà en tête l'idée de l'adoption... mais c'était pas encore gagné. Ouais, mon mâââri n'était pas chaud-chaud ...


* : allusion à Téléchat, pour ceux qui suivent pas, là-bas au fond.