samedi 15 novembre 2014

10 chose que vous ne savez pas de moi ...

Sur une idée de Sabine, reprise par Patricia et Cécile (coucou les filles !)

1- je suis allergique aux poils de lapin et aux poils de rat. oui oui !

2- je suis incapable de sortir sans maquillage ... j'ai trop une sale mine, je ne veux pas l'imposer à la face du monde !

3- pendant mes études, j'ai fait des tas de petits boulots : baby-sitter, cours à domicile, téléopératrice ... et goûteuse de charcuterie (so glam) !

4- je suis hyper frileuse.

5- je ne supporte pas les pulls cols-roulés, j'ai l'impression d'étouffer avec ... et en plus, ils me grattent tous ! (ce qui pose problème combiné au point précédent ...)

6- je prévois de me faire tatouer.

7- quand j'étais petite, j'avais un ami imaginaire : un chien. Je me baladais donc en traînant un bout de ficelle en disant que c'était une laisse, et que mon chien était au bout ... (je ne suis pas folle, vous savez ...)

8- j'ai une tache de naissance sur tout le bras gauche ... comme ma sœur.

9- je rêve d'aller à New York.

10- dans 6 mois environ, je coucherai avec un quarantenaire.

Voilà ... passionnant, non ? A qui le tour ?

dimanche 5 octobre 2014

Mon bébé koala

Les spécialistes de l'adoption disent que les enfants adoptés peuvent  présenter, grosso modo, 2 types d'attitudes suite à leur arrivée dans leur nouvelle famille. On parle généralement des "enfants Téflon" et des "enfants Velcro".
Les enfants Téflon n'interagissent avec leur parents que pour des raisons "utilitaires " (il demande à manger, à boire, qu'on leur donne un jouet, etc. ...) et ne vont pas rechercher de câlins ou de bisous. Les enfants Velcros, eux, vont s'accrocher désespérément à leurs parents, vont toujours être à la recherche d'un contact physique.
Cette catégorisation est un peu schématique, évidemment, et un même enfant peut tout à fait alterner les deux types de comportements. Et il n'y a pas une attitude qui soit "mieux" que l'autre : c'est effectivement plus "gratifiant" d'avoir un enfant accroché à son cou, mais si il le fait de la sorte, c'est probablement parce que sa confiance en vous est incertaine (il vous accroche pour ne pas que vous partiez).  Bref, si vous voulez en savoir plus, il y a de très bons bouquins et sites internet ; je ne  suis pas spécialiste.
Cette introduction très indigeste pour vous parlez du cas précis de Little Miss. Si je devais la "ranger dans une boite", elle est plutôt un enfant Velcro ... mais je n'aime pas ce terme. Moi je parle de Bébé Koala ( parce que c'est quand même bien plus mignon, non ?).

J'ai trouvé cette illustration sur le site Society6, et je l'aime d'amour. elle représente parfaitement le principe de l'adoption, non ? un bébé koala qui a besoin de s'accrocher, et une maman kangourou avec une poche à remplir ...

Ma fille a, pour ainsi dire, passé sa première année en France dans mes bras ! Alors c'est un peu exagéré ce que je dit parce que , premièrement, je bosse, et deuxièmement, à la maison, elle me  "lâche" un peu. Les premiers mois ont été physiquement épuisants car je la portais en continu (alors que nous étions en plein déménagement ...) et je ne pouvais pas quitter une pièce où elle se trouvait sans qu'elle hurle, même chez nous.
Je sais que cela peut être une attitude "normale" au début, mais cela m'a fait beaucoup culpabiliser : parce que je n'ai pas été longtemps présente lors de son arrivée (je n'ai pu prendre qu'un mois de congé ... ) mais aussi dans l'année qui a suivi (puisque j'avais pris tous mes congés à son arrivée, je n'ai pas pu en reprendre pendant un an ...). Je me dis que c'est parce que je ne suis pas assez là ...
La phrase qu'elle prononce le plus, c'est " Mamaaaan, calin ca'pé !". Traduction " Maman, raboule tes fesses dans le canap' que je puisse me faire un shoot de ton exquise odeur !"
Elle est aussi très sensible à mon rythme de travail, ou plutôt à mon temps de présence à la maison : dès que je travaille plus que d'habitude, elle "encaisse" pendant une semaine puis nous avons le droit à des réveils nocturnes avec des pleurs inconsolables. La seule chose qui la calme dans ces cas là, c'est de finir sa nuit dans notre lit, sur moi, nichée dans mon cou, à me téter la peau ... c'est troublant ce besoin presque viscéral qu'elle a de me "manger". Ces nuits sont épuisantes car je ne peux pas vraiment dormir ... mais c'est si bon ...Ces épisodes s'espacent petit à petit et les dernières fois, elle s'est juste endormie entre mon Mâââri et moi, et non plus sur moi.

On m'aurait dit il y a un an que ma fille dormirait parfois avec nous ( je dis bien parfois car ça n'arrive que 3 ou 4 fois par mois ), j'aurai hurler au scandale. Mais en fait, je vois bien qu'elle en a besoin, elle est tellement apaisée après nos nuits ensemble. Et j'en ai peut être besoin, moi aussi ...

mercredi 9 juillet 2014

Un an à 4

 
 
Voilà un peu plus d'un an que Little Miss est avec nous.
 
Je disais à l'époque qu'elle s'est posée dans la famille comme la jolie fleur qu'elle est, avec la certitude qu'elle y est à sa place.
 
A son arrivée, elle tenait à peine assise à 10 mois et portait du 12 mois. Maintenant, elle court, saute et danse, dans du 3 ans. Elle babille continuellement un charabia incompréhensible dans lequel elle met beaucoup d'énergie et d'intention. Mais au milieu de ce charabia, de vraies phrases bien compréhensibles font leur apparition peu à peu. Et elle comprend tout ce qu'on peut lui dire au quotidien.
 
La relation entre elle et Babychou est magique. Ils sont de plus en plus complices et commencent même à jouer ensemble. Parfois, ça hurle, évidemment. Mais je suis épatée par l'admiration que je lis dans son regard quand elle regarde son frère  ...
Cette semaine, Babychou est chez sa mamie. Little Miss me ramène un par un les jouets de son frère en me disant "A Yaya !? Yaya, a pas là .." (Yaya est le surnom qu'elle a donné à Babychou ... et même si maintenant, elle est tout à fait capable de prononcer son vrai prénom, elle y tient !)
Bref, son grand frère lui manque (et elle doit se faire un peu chier aussi ...)
 
La vie à 4 est chouette. Nous avons rapidement trouvé nos marques. Certains moment restent "chauds" : je pense par exemple à ces matins, au moment du départ pour le trajet école-nounou-boulot, où on ne retrouve pas ce putain de bouquin qu'il faut absolument rendre à la bibliothèque ... Mais bon, c'est partout pareil ( hein, rassurez- moi ?!)
 
Pour fêter cette première année à 4, nous avons décidé de faire une demande pour un nouvel agrément... Voilà.

dimanche 29 juin 2014

La chambre aux oiseaux (1) (sponso)

Quand nous avons déménagé dans notre New Home Sweet Home, il y a 7 mois, il y avait tout beaucoup de travaux à faire. On a réussi à refaire la chambre de Babychou avant d'emménager. Enfin pas complètement, car elle n'est toujours pas complètement finie aujourd'hui ... Mais il a dormi dans sa propre chance dès le premier soir. Little Miss, elle, a dormi dans notre chambre. Sa chambre demandait beaucoup plus de boulot et les mauvaises surprises, le manque de temps, la flemme ont fait qu'aujourd'hui, elle n'a toujours pas sa propre chambre. Mais on y arrive !
Pour faire patienter, voici quelque photos. Devineras-tu pourquoi on l'appelle la chambre aux oiseaux ?
Cette photo date un peu ...
en vrai c'est quand même plus avancé que ça ...
un peu ...!


What a beautiful papier-peint !

Bon, bref, tout ça pour que tu patientes pour voir des photos de la chambre finie quoi ...

En attendant, je cherche de la déco et j'ai trouvé une bonne piste pour le tapis sur le site Bébé9.


Qu'est ce que t'en penses ?


Je trouve aussi vraiment jolis ces meubles, sobres, mixtes et qui peuvent convenir même quand l'enfant grandit (enfin, sauf le lit à barreaux, hein, tu avais compris ). Même si il n'est pas prévu qu'on achète de nouveau meuble !

 

J'aime aussi cette petite valisette-rangement. Je l'imagine très bien pour ranger toutes les barrettes et élastiques de Little Miss.

 
J'espère te montrer très bientôt des photos de la chambre terminée !

lundi 26 mai 2014

La fête de toutes les mamans ... (et des premières mamans)

Aujourd'hui, c'est la fête des mères. la fêtes des mamans. de toutes la mamans


- la fête des mamans qui en bavent un peu (ou beaucoup) pour gérer leurs mouflets, celles qui doivent prévoir sur leur planning quand elles pourront se laver les cheveux (et que finalement ça sera pas possible parce que la petite a renversé son petit-dej' sur le tapis du salon, alors du coup elle nettoie et se remet un coup de shampoing à sec ...), celles qui feront "encore" des pates pour le diner ...


- la fête de mamans qui ne le sont pas encore vraiment mais qui le veulent très fort (mais, des fois, Mère Nature is a bitch ...)


- la fête des mamans qui attendent leur enfant "tout-la-bas", qui attendent qu'on leur envoie une photo, juste une petite photo, qui attendent que leur dossier avance (et que l'ambassade mette son putain de cachet sur le visa ...)


- la fête des mamans qui ont fait le difficile choix de laisser leur enfant pour lui offrir un autre avenir, à celles qui ont du connaitre ce déchirement d'abandonner. (Mais dans le mot 'abandonner" il y a "donner")

A ces deux femmes dont je ne sais rien, que je ne connaitrai jamais,  à ces deux femmes qui m'ont faite mère, je voudrais dire Merci, leur dire que nos enfants vont bien, que ce sont vraiment de chouettes gosses, qu'ils sont aimés et choyés et que je fais du mieux que je peux. Que je les aimes elles, à travers eux. Alors, bonne fête aussi aux "premières" mamans.


vendredi 4 avril 2014

Cette fatigue là ...

Ca fait déjà un moment que je veux parler de ça .. mais je ne savais pas trop comment aborder le sujet, comment le tourner. Bon, j'y vais :
 
J'ai traversé les dernières semaines de 2013 assez difficilement. Nous avons déménagé mi-novembre. Déménager sans changer de village, sans changer de rue, ni de nourrice ni d'école. Mais déménagé quand même. J'ai fait la warrior, je n'ai pas pris du tout de congé pour faire ou défaire les cartons. Il est pour l'instant impossible de faire garder Little Miss donc j'ai littéralement déménagé avec les deux moufflets dans les bras. Suite au déménagement, ces mêmes moufflets ont été malades en alternance pendant 6 semaines (avec nuits pourries, vomis dans le lit et toux jolies ( "jolies" c'est seulement pour la rime ...)). On a eu des pannes de nourrice (elle aussi malade). J'ai donc plus d'une fois emmené un des deux enfants au boulot. (jamais les deux en même temps, parce que dans ce cas, je ne serai plus vivante pour te le raconter ...)
Et pour terminer, je suis moi aussi tombée bien malade. Et je ne me suis pas arrêtée de bosser.
 
Bref, j'ai fini 2013 sur les rotules. Epuisée au point de chialer quand le réveil sonne le matin, chialer en cuisinant à 22h pour un repas de famille le lendemain, chialer quand un nouveau rendez-vous professionnel s'ajoutait ... Parce tout me semblait insurmontable, parce que mon corps et mon moral  ne suivaient plus, parce que tout me semblait trop.
J'ai eu peur d'avoir eu tort, de m'être trompée. Je me disais que je n'aurais pas dû choisir ce boulot, que je n'aurais pas dû choisir d'être une mère qui travaille, que je n'aurais pas dû déménager vers cette maison qui est pourtant celle de nos rêves. Et surtout, j'ai eu peur de ne pas m'en sortir, de ne plus y arriver.
 
Je ne sais pas exactement quand et comment je m'en suis sortie.
Il y a eu un week-end passé à dormir et manger. Il y a eu un Mâââri qui a géré pas mal de choses. Il y a eu le soutien et les conseils d'une sacrée morue. Il y a eu un certain lâcher-prise, aussi : non, ce n'est pas si grave si Babychou retourne à l'école avec un pantalon "un peu" vert aux genoux ( c'est toujours mieux qu'en slip). Ce n'est pas si grave si Little Miss n'est pas parfaitement coiffée ce matin. Ce n'est pas si grave si la chambre de Little Miss n'est pas terminée  (par contre ça commence à être un peu pénible qu'elle dorme dans notre chambre ...). J'ai l'air comme ça d'avoir digéré ce lâcher-prise. Mais en l'écrivant, je me rend compte que je fais des efforts et que ce n'est pas complètement acquis. J'y travaille quoi.
Cette "crise" m'est tombée dessus si soudainement que je ne l'ai pas vu venir. Je flippe que ça revienne et que je ne m'en sorte pas aussi facilement. Je fais attention. Je m'oblige à me reposer même si tout n'est pas nickel. J'ai augmenté le nombre d'heures de la femme de ménage ( elle est passée de 2 à 2heures30 par semaine... on peut pas encore parler de domestique à temps plein ...). Je m'impose un rythme pour ne pas me laisser déborder. Bref, rien de miraculeux dans tout cela. Je cherche, je réfléchis, je me demande comment concilier tout ça...
 
Comment tu fais toi ? Tu t'en sors ?
 
J'ai pas encore eu le temps de le lire ...